La voiture électrique est l’automobile du futur, du moins, c’est ce que l’on pensait il y a quelques dizaines d’années. On sait maintenant qu’elle peut aussi être une source de pollution. C’est uniquement la quantité de CO2 émise qui diffère de la voiture classique. Il y a d’autres points à savoir.
Absence de pollution atmosphérique
La voiture électrique n’émet pas de CO2. En effet, elle est dépourvue de pot d’échappement parce qu’elle ne fonctionne pas à l’essence. Il suffit de la recharger sur une borne électrique. Lorsque la batterie est pleine, elle est totalement autonome. C’est comme les Smartphones et les tablettes ou autre appareil rechargeable. Une auto 100 % électrique ne pollue pas l’air… à un poil près. Il faudrait qu’elle dure trois fois plus qu’une voiture à moteur essence ou à diesel pour être aussi polluante.
Pour être correct, elle émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que les bolides mécaniques et thermiques. Oui, trois fois moins de pollution, ce n’est pas rien. Les polluants atmosphériques sont donc réduits. Cette différence devrait alerter surtout si vous comptez acheter une nouvelle automobile bientôt. Les particules fines seraient aussi présentes, mais toujours en faible quantité. Il n’y a pas lieu de s’alarmer pourtant.
Une pollution environnementale
Ce qui pose vraiment problème, ce sont les matériaux préjudiciables à l’environnement que contient la voiture électrique. Tout est énergivore finalement, même la production, et surtout pour la batterie. Les techniques et procédés engagés pour sa conception sont aussi de type industriel. Les métaux pour l’habitacle ou les pneumatiques, ou encore la carrosserie et les suspensions, rien n’est biodégradable. Tout est même électronique, ce qui suppose l’utilisation de matériaux durables.
Certains composants sont donc faits de la même manière que les voitures classiques. Et cela implique l’utilisation de ressources et de beaucoup d’énergie. Les pièces vont également devenir de vrais soucis pour l’environnement apparemment. Vous pouvez toutefois changer les accessoires de votre voiture électrique pour réduire les risques de pollution. Cela peut impacter le processus de destruction et le recyclage.
Un problème de recyclage
L’électricité n’a pas d’impact négatif sur l’environnement. Voilà pourquoi la voiture électrique n’est pas polluante. Seulement :
- les pièces et matériaux de fabrication sont difficilement recyclables ;
- quand l’automobile fonctionne, il n’y a presque aucune pollution ;
- Il faut passer par des procédés industriels pour les extraire et les transformer les pièces.
Les éléments qui composent la batterie sont les premiers concernés. Il faut savoir que toutes les batteries électriques ont un stockage d’électricité supplémentaire. Si la batterie ne marche plus, ce stockage stationnaire peut la seconder. La voiture peut encore rouler pendant des années. On peut donc limiter les risques de pollution.
C’est quand elle doit passer à la casse, c’est-à-dire quand ses composants doivent être transformés, qu’elle pollue. L’idée est donc de repousser cette date au maximum. Les techniques de recyclage ne sont pas les mêmes d’un pays à un autre. Mais elles peuvent être une source importante de pollution.